Reporter sans frontière (RSF) a dévoilé son rapport 2024. Selon l’ONG, plusieurs dizaines de journalistes ont perdu la vie du fait des hommes à travers le monde, dans l’exercice de leur fonction.
Cinquante-quatre journalistes tués en 2024. C’est le point que fait Reporter sans frontière (RSF) en cette fin d’année..
Dans son rapport publié le mardi 10 décembre 2024, l’ONG indique qu’il s’agit d’un comptage arrêté le 1er décembre.
Sur ces journalistes tués en 2024, RSF révèle que le tiers des disparitions, soit 18, a eu lieu à Gaza en Palestine et au Liban.
Pour ce qui est des auteurs de ce qu’il qualifie d’« hécatombe sans précédent», la structure qui défend les droits des journalistes, indexe l’armée israélienne.
RSF fait également savoir que cette partie du monde est une zone à haut risque pour les hommes de média.
« La Palestine est le pays le plus dangereux pour les journalistes, enregistrant un bilan de morts plus élevé que tout autre pays depuis 5 ans », précise l’ONG.
Face à ce constat, RSF tape du poing sur la table. L’organisation dont le siège est à Paris n’entend pas laisser impuni ces crimes.
A LIRE AUSSI : Liberté de la presse, la Côte d’Ivoire passe de la 54e à 53e place
Il a déposé de ce fait des plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI). Elle accuse l’accuse l’armée israélienne de « crimes de guerre commis contre les journalistes ».
Selon RSF, « le journalisme est menacé de disparition dans l’enclave de Gaza ».
Outre Gaza, l’organisation identifie également le Pakistan, le Bangladesh et le Mexique comme les pays dangereux pour les journalistes.
Le premier comptabilise sept journalistes tués quand les deux autres totalisent chacun cinq journalistes tués en 2024.
Pour ce qui est des journalistes emprisonnés, RSF a recensé 550 dans le monde au 1er décembre contre 513 en 2023.
La Chine, avec 124, la Birmanie avec 61 et Israël avec 41 sont les trois premiers pays qui emprisonnent le plus, fait savoir RSF.
Richard Yasseu